Date : 13ème au 15ème |
Sujet : BASTIDE DE VILLENOUVELLE |
Source : LAURAGAIS Jean ODOL |
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Bastide fondée en 1267 par Alphonse de Poitiers. La bastide de Villenouvelle fut créée dans la forêt qui occupait le fond de la gouttière de
l'Hers entre Montlaur et Avignonnet. A l'époque de Charlemagne on y chassait l'auroch (bovidé sauvage de grande taille). Louis XI entreprit son défrichement
avec "Les labours du roi" poursuivi par Catherine de Médicis comtesse du Lauragais. (La date 1267 est contestée par F de Gélis dans son livre
"Villenouvelle au bon Vieux Temps" qui donne la naissance de Villenouvelle au milieu du 15ème siècle)
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Date : 15ème siècle |
Sujet : DEPLACEMENT DE VILLENOUVELLE |
Source : François de GELIS |
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Le centre primitif de la population communale s’est déplacé. Installé d’abord a huit cent mètres au nord-est du village actuel, sur la colline de
Saint-Sernin de Goudourville, ou se trouve encore le cimetière et un groupe de maisons, il se transporta, plus tard, au pied du même coteau,
vers la fin du 15éme siècle
Attirés par la grande voie de Toulouse à Narbonne qu’on réparait alors pour accéder plus facilement dans le Roussillon, nouvellement rattaché à la France,
les habitants émigrèrent en partie et vinrent s’établir à l’intersection de la nouvelle route avec le ruisseau appelé le MERDERIC
( dont le nom signifiait ruisseau sinueux, car ses eaux étaient limpides à l’époque.).
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Date : 1473 |
Sujet : RECONNAISSANCE DU ROI |
Source : François de GELIS |
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C’est le 20 mars 1473 que les consuls de Villenouvelle reconnaissent Louis XI comme leur roi et suzerain, c‘est donc à cette époque
qu‘il faut dater la naissance de Villenouvelle.
Bien entendu, Saint-Sernin de Goudourville, groupé autour d’un prieuré très ancien, contemporain peut-être de l’illustre évêque dont il avait pris
le vocable, n’a pas besoin de faire ses preuves de noblesse. A défaut d’autre témoignages, son origine féodale serait démontrée par sa situation topographique.
Il appartient à cette catégorie de villages médiévaux que la menace perpétuelle d’une attaque forçait à s’établir sur une position dominante d’où les habitants pouvaient résister plus aisément à l’ennemi.
Villenouvelle au contraire venue à une époque plus pacifique ne songe qu’à sa commodité et choisit l’endroit qui rendra plus faciles son commerce, son roulage et ses communications.
Villenouvelle eut aussi son château dont on pourrait retrouver les vestiges au bord du Merdéric, il n’eut rien de féodal et ne fut point le noyau du village.
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Date : 1489 |
Sujet : LES IMPOTS |
Source : François de GELIS |
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Nous sommes encore sous Louis XI . Le roi ayant renoncé à prélever directement les droits de « Leudes » et de « Péage » afférents à sa suzeraineté, a transmis ces droits aux consuls de Villenouvelle à charge par eux de lui payer une redevance .
Le leude était du par tous les cultivateurs, industriels ou commerçants qui venaient à jours fixes porter leurs denrées au marché. Cet impôt était censé rémunérer les communes des frais qu’elles faisaient pour l’entretien des halles.
Le Péage était perçu au passage des ponts chemins et passages privés.
Les Consuls représentaient à l’époque les conseillers municipaux actuels le maire actuel avait le titre de Premier Consul.
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Date : 1460 / 1560 |
Sujet : ARCHITECTURE DU PASTEL |
Source : LAURAGAIS Jean ODOL |
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Le pastel, sa culture et son commerce rapportèrent de grosses sommes d'argent, tant à l'église
qui percevait "la dîme du pastel" qu'aux grands propriétaires. L'église gothique de Villenouvelle,
construite en briques, matériau cher, le fut a cette époque.
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Date : 1547 |
Sujet : FOIRES ET MARCHES |
Source : François de GELIS |
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Parmi les parchemins anciens figurent des lettres patentes données par Henri II le 20 juin 1547 au château d’Anet,
l’élégante demeure qu’il avait fait construire pour la célèbre Diane de Poitiers.
Par ces lettres, Villenouvelle est autorisée à tenir un marché hebdomadaire tous les jeudis et deux foires annuelles,
l’une à la Saint Mathias le 24 février, l’autre le 21 septembre jour de Saint Mathieu.
L’ambition de nos braves compatriotes ne s’en tint pas là, en 1755 deux foires nouvelles furent instituées par eux.
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Date : 1554 |
Sujet : ALIENATION DE VILLENOUVELLE |
Source : François de Gélis | |
Aliénation, par Catherine de Medicis de ses possessions du Lauragais signée à Fontainebleau le 31 mars 1554 et reproduite en autant d’exemplaires
que le comté du Lauragais comprend de domaines distincts, l’une des copies adressée aux consuls de Villenouvelle est un grand parchemin long de
plus de deux mètres et formé de trois peaux cousues bout à bout. Il y est stipulé que les biens du Lauragais, parmi lesquels la seignerie de Villenouvelle,
avec ses appartenances et dépendances seront vendues ou engagées jusqu’à concurrence d’une somme de 50.000 écus d’or au soleil.
Après l’accomplissement de toutes ces formalités, le sieur " Guillaume du Cros châtelain de Villenouvelle et de Saint Rome "
est déclaré adjudicataire de la seignerie de Villenouvelle pour la somme de 3.500 livres tournois. Par la baillie, le nouveau seigneur se substitue
aux consuls pour tout ce qui concerne la police du domaine. Il a le droit de nommer un juge ou bailli qui sera son représentant
légal qui exercera en son nom la " haute, moyenne et basse justice ".
Date : 30 août 1824 |
Sujet : PLAN CADASTRAL DU VILLAGE |
Source : Raymond Castelle |
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En 1824 la route de Montesquieu passait à l'emplacement actuel du château qui n'existait pas à cette époque
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Date : 1880 |
Sujet :NAISSANCE DE EMILE CAZEUNEUVE |
Source : Wikipedia |
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Emile Cazeneuve, ténor, soliste et professeur au Conservatoire de Paris, né à Villenouvelle en 1880
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Date : 1900 |
Sujet : REMPLACEMENT DU PILIER DE LA HALLE |
Source : Raymond Castelle |
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En 1900 le conseil municipal avec a sa tête Monsieur GAILHARD Scipion décide de remplacer le pilier
en maçonnerie dâtant de 1745 par une colonne en fonte. VOIR DELIBERATION
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Date : 10/11/1918 |
Sujet : INAUG. DU MONUMENT AUX MORTS |
Source : François de Gélis | |
Le dimanche 10 novembre 1918 a eu lieu, à Villenouvelle, en présence d'une population nombreuse et douloureusement émue,
l'inauguration du momument élevé aux jeunes hommes de la commune, morts pour la patrie.
M. l'abbé Poujal, curé de Villenouvelle, après la bénédiction et le chand du De Profondis, à prononcé une allocution.
A l'invitation du Maire M. le Dr Scipion Gailhard, M. De Gélis, conseiller municipal à adressé l'adieu aux morts.
Ferrant, Bernès, Sacaze, Fauré, Jean, Cros, Fourtanier, Loupiac, Rougé, Andreau, Tissié, Bouscatel, Durand, Julien, Bousquet, Crouzil
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Date : 18/09/1921 |
Sujet : FETE ORGANISEE PAR l'U.S.V. |
Source : Raymond Castelle |
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Vous pouvez voir la photo de ce programme récréatif avec les artistes villenouvellois . PROGRAMME
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Date : AVANT 1940 |
Sujet : MOULIN A EAU DE BIGOT |
Source : Personnelle Denis Sarda |
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Jusqu'aux années 1940 le moulin à eau de Bigot était en état de faire de la farine. C'était mon grand-père
Louis Martin Loupiac qui était meunier, il m'est arrivé étant enfant de l'aider à piquer les meules.
C'était un grand bâtiment cylindrique de 15 à 20 mètres de diamétre avec 3 niveaux. Au premier niveau
il y avait 3 meules, l'une pour le blé, l'autre le maïs et la troisième, probablement l'orge ou l'avoine, peut-être les deux.
Il était alimenté en eau par une rigole paralléle à l'Hers venant du barrage de l'Eclusette ou habitaient mes parents.
Vous pouvez voir une photo du moulin en 2004.
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Date : 1943 / 1944 |
Sujet : OCCUPATION ALLEMANDE |
Source : Personnelle Denis Sarda |
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Les troupes allemandes ont occupé aussi notre village, il y a eu un train sanitaire de l'armée allemande qui a stationné
quelques mois dans notre gare, mais également la très célèbre division Dass-Reich qui nous a quittés pour se rendre sur
le front de Normandie et se livrer au massacre d'Oradour-sur-Glane. Pourtant nous les avons cotoyés, lorsque ils venaient se
baigner dans l'Hers, sous le barrage.
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Date : 20 Août 1944 |
Sujet : FAITS DE GUERRE |
Source : Personnelle Denis Sarda |
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En ce dimanche ensoleillé, il est 11 heures beaucoup de villenouvellois sont à la messe lorsque des avions Anglais
viennent mitrailler un convoi des troupes d'occupation en retraite ils ont quitté Toulouse pour ce diriger vers Carcassonne
La première frappe touche une citerne d'essence qui s'enflamme à l'entrée nord du village.
Une partie du convoi est déjà passée, les autres empruntent le chemin des Bergés. Lorsque ils se rencontrent
au centre du village, ils tirent dans tous les sens. La locataire de la maison qui est face à la halle ancienne pharmacie
à laissé sa fenêtre ouverte ils lancent une grenade, la jeune femme, (madame Duchemin) qui tenait son enfant
dans ses bras sera tuée, l’enfant est sain et sauf, je pense qu'elle repose toujours au cimetière de Villenouvelle.
Le comble c'est que cette personne avait quitté Toulouse pour se protéger des bombardements.
Après ce mitraillage j'ai récupéré un certain nombre de douilles dans les champs, autour de notre maison l'Eclusette.
Selon certaines sources, il y aurait eu un troisième avion touché par la DCA qui aurait du se poser du côté de Calmont ?
Par contre, je sais qu'il y avait un canon antiaérien posté dans le village face à la route de Montesquieu qui à été
détruit par le tir des avions une grosse branche de marronnier qui était dans la trajectoire a été sectionnée.
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Date : Jusqu'en 1945 |
Sujet : L'HERS LIEU DE BAIGNADE |
Source : Personnelle Denis Sarda |
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Jusqu'aux années 1944/1945 La rivière l'Hers Mort était un lieu de baignade très prisé des
habitants de Villenouvelle et des localités voisines, parfois plus d'une centaine de baigneurs
évoluaient en dessous et au dessus du barrage. A l'époque le pont était fait de belles briques rouges
et certains d'entre nous sautaient et même plongeaient depuis sa margelle. DS
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Date : 28 Février 1952 |
Sujet : INNONDATIONS |
Source : Personnelle Denis Sarda |
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Aprés plusieurs jours de pluie continue la rivière l'Hers Mort a enflé, pour enfin détruire les berges et innonder toute la plaine entre
l'Hers et le chemin de Fer. Les fermes de la plaine avaient de l'eau jusqu'a mi-hauteur, plus de 2 métres, les habitants ont du se réfugier
sur les toits pour y être récupérés par les pompiers en bateaux. La maison l'Eclusette, ou j'habitais à l'époque fût détrute par les eaux.
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Date : Années 1960 |
Sujet : L'HERS LIEU DE BAIGNADE bis |
Source : Alain ISSART |
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Ce fut un lieu de baignade jusqu'au milieu des années 60. L'après-midi, les mamans étaient assises dans l'herbe pendant que les enfants se baignaient.
Le matin était réservé aux pêcheurs qui du barrage, pêchaient à la mousse.
A cette époque aussi, certains jeunes intrépides plongeaient du pont.
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Conception Denis SARDA - Copyright © 2004
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